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Par jolicoquelicot le 25 Mars 2024 à 16:08
QUE LA SEMAINE ARRIVE CHARGEE DE BONNES NOUVELLES DE JOIES ENTIERES DE VRAIS SOURIRES ET DE BENEDICTIONS SANS FIN!!!
BONNE SEMAINE LES AMIES!!!
7 commentaires -
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Par jolicoquelicot le 24 Mars 2024 à 13:59
Le Lotus sacré ou Lotus d'Orient (Nelumbo nucifera Gärtner) est une plante aquatique de la famille des Nélumbonacées originaire d'Eurasie.
Le lotus est la fleur sacrée, dans les religions orientales (bouddhisme, brahmanisme) dans lesquelles les divinités sont représentées sur un trône en fleur de lotus. Le lotus sacré est la fleur nationale de l'Inde.
- Noms communs : lotus sacré, lotus des Indes, lotus Magnolia, fève d'Égypte
- Synonymes : Nelumbium nelumbo (Druce), Nelumbium speciosum (Willd).
Il ne faudrait pas confondre celle ci avec Nymphaea caerulea, le lotus bleu, aussi appelé lotus sacré, qui est celui représenté par les hiéroglyphes de l'Égypte antique. Mais Nelumbo nucifera a été néanmoins introduit en Égypte par les Perses autour de 500 av. J.-C.1 Une autre plante du genre Nelumbo est également cultivée, c'est Nelumbo lutea (Willd.), le lotus d'Amérique, à fleurs jaunes.
Le lotus sacré n'a rien à voir avec le genre Lotus (en français le Lotier), qui rassemble des espèces de plantes de la famille des Fabacées2.
Description
Le lotus sacré est une plante aquatique, vivace grâce à sa tige en rhizome spongieux, épais, ramifié, portant des tubercules fixés dans le fond de l'étang.
Ses feuilles sont arrondies et plus précisément peltées avec une nervure rayonnante : une feuille peltée est de forme foliaire arrondie avec le pétiole attaché au milieu du limbe, le limbe entourant le pétiole. Elles peuvent mesurer jusqu'à 50 cm de diamètre et sont soit flottantes, planes, soit érigées jusqu'à 75 cm au-dessus de l'eau, orbiculaires, en forme de coupe. Leur surface est particulièrement hydrofuge. Bien qu'elle préfère des eaux peu profondes, la plante peut survivre jusqu'à 2,4 m de profondeur3.
Les fleurs, de couleur blanc rosé, sont grandes, de 15 à 30 cm de diamètre, et comportent une vingtaine de pétales. Elles sont portées par de longs pédoncules et atteignent ou dépassent les feuilles les plus hautes. Elles ont aussi la propriété d'être thermorégulatrices. Elles peuvent générer de la chaleur afin de maintenir une température oscillant entre 30 °C et 36 °C pendant la période de pollinisation4. Il s'agirait peut-être d'un mécanisme pour attirer les insectes pollinisateurs.
Le « fruit » composé est constitué par le réceptacle floral charnu ; il ressemble à une pomme d'arrosoir comptant de 15 à 20 alvéoles renfermant chacune un akène de la taille d'une petite noisette.
Les graines du lotus sacré détiennent le record de longévité (dormance). En effet, une équipe de chercheurs de UCLA a réussi à faire germer une graine datant d'environ 1 300 ans provenant du lit asséché d'un ancien lac à Pulantien, dans la province chinoise de Liaoning5. On attribue cette longévité au péricarpe très dur et très étanche qui recouvre le fruit et qui le protège de l'humidité et des agents externes6.
Répartition
Le lotus sacré est répandu dans une très grande partie de l'Asie et jusqu'à l’extrême Est de l'Europe. Il est aujourd'hui présent aussi bien dans les régions chaudes que dans les régions tempérées continentales à hivers très froids et étés chauds. C'est une espèce très rustique qui semble plus adaptée à l'origine aux climats tempérés par sa phénologie, plutôt qu'aux climat tropicaux, comme l'espèce jumelle américaine. Mais cette plante est cultivée par l'homme depuis des millénaires et naturalisée un peu partout. L'indigénat de l'espèce n'est donc pas certain dans tous les pays où elle est aujourd'hui très présente, notamment au sud de son aire actuelle, y compris en Inde. Avant les glaciations du Pléistocène, les fossiles montrent que cette espèce, très ancienne, était surtout présente dans toutes les régions tempérées d'Eurasie, y compris en l'Europe de l'Ouest où elle a disparu lors de ces glaciations. Sa répartition a beaucoup fluctué avec les variations du climat7.
En Asie, on trouve aujourd'hui le lotus sacré en Extrême-Orient : il est très présent dans tout l'est de la Chine, depuis l’extrême sud tropical jusqu'à l’extrême nord beaucoup plus froid, dans le bassin hydrographique du fleuve Amour. Son aire monte encore au nord en Extrême-Orient russe sous le climat continental particulièrement rigoureux de la Sibérie orientale : dans une grande partie du bassin de l'Amour à l'est du sous-bassin de la Zeïa inclus (oblast de l'Amour), dans le kraï du Primorié et la partie sud du kraï de Khabarovsk. Dans ces régions de Russie l'espèce est considérée comme autochtone. Il est également commun en Corée et au Japon (y compris sur l'île d'Hokkaïdo). Il est aussi de nos jours abondant dans tous les pays tropicaux et subtropicaux d'Asie du Sud : notamment en Inde et en Asie du Sud-Est. Il est plus localisé au Moyen-Orient et dans les pays d'Asie centrale.
Enfin, les populations sauvages actuelles les plus occidentales connues sont celles du pourtour de la mer Caspienne, notamment dans le delta de la Volga en Russie d'Europe où ce lotus couvre de vastes surfaces en peuplements denses, mais aussi en Iran et en Azerbaïdjan. La présence de l'espèce dans ces régions est ancienne et la question de son indigénat a souvent été discuté, mais elle est aujourd'hui considérée comme étant probablement autochtone en Russie d'Europe. De nombreux fossiles de lotus datant de l'ère Tertiaire ont été trouvés en Europe, en Russie et en Asie centrale7. Cette plante est aussi présente dans les marais qui entourent la mer d'Azov entre l'Ukraine et la Russie.
D'autres populations sont présentes dans le nord de l'Australie, où leur indigénat est peu probable, de même qu'en Amérique du Sud.
Il était déjà décrit par Théophraste dans l'Antiquité, qui mentionne la présence de l'espèce dans la flore du Nil (Égypte) et localement en Grèce, en Anatolie (en Cicilie) et au LevantNote 1,8. Mais en Égypte la plante n'a été introduite que tardivement par les Perses. Cette espèce n'est donc pas le « lotus » qui avait une certaine importance culturelle dans l’Égypte ancienne, ce dernier désignant en fait un nénuphar : Nymphaea caerulea, d'ailleurs bien reconnaissable dans l'iconographie égyptienne1, ainsi que Nymphaea lotus.
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